Je me souviens comme si c'était hier,
du soir où tu m'as parlé, je ne faisais pas la fière.
J'avais été absorbée par ton sourire, tes yeux.
J'aurais pu me perdre et m'enfouir dans ce bleu.
Sous le charme, bien sûr que je l'étais.
Être près de toi voilà ce que je souhaitais.
Des poèmes, des paroles, le bonheur
Le plus intense. Je pensais que c'était l'heure.
L'heure de la chance, des sentiments.
Que mon cœur ne rimerait plus avec néant.
J'attendais patiemment le jour de mon départ
Espérant que je te plaise à la gare.
J'aurai du écouter tes petits doutes
Ne pas foncer coute que coute.
Pendant ces mois où l'on discutait
Je rigolais, j'étais joyeuse, j'y croyais.
J'ai été trop vite, trop impatiente.
Je t'ai forcé sans doute étais-je trop collante?
J'y ai pensé et repensé dans ma tête
De ce jour là où c'était la fin de la fête.
Où tu m'as dis ces mots qui m'ont fait pleurer.
J'ai sombré, pour tout te dire j'étais miné.
Une belle connerie d'y avoir cru
L'aurais-je fais si j'avais su ?
Ensuite viens une belle descente aux enfers.
Une violente retombée sur Terre.
Tu as préféré m'ignorer, j'aurai préférer être écouté.
Plus que touché tu m'as blessé,
A cause de l'ignorance j'ai mi plus de temps
A effacer ton image de mon présent.
Je sais que toi tu as du m'oublier
Comme tous ces détails qui font parti du passé.
Je ne sais pourquoi je t'écris tout ceci
Peut être ai-je peur de sombrer dans l'oubli.
Ta présence et ton rire me manque.
Toute cette histoire me hante.
J'en ai écrit des poèmes
Pour oublier ce problème.
J'espère que celui là sera le dernier
Et que ce messages ne sera pas ignoré.
[...]